incroyables ateliers
Et pourquoi ne pas vous montrer quelques images des ateliers qui prennent - presque tout mon temps d'été ?
J'en ai fait l'excuse d'une page FB, juste pour dire où je suis et ce que je fais, car je ne peux presque plus être ailleurs mais ai toujours envie de vous partager mes occupations d'artiste. Comme ça vous saurez que je continue, et encore plus.
Je me suis rendue compte à quel point j'aimais ces heures de partage, d'attention bienveillante aux petites ou grandes mains qui se prêtent au jeu des aiguilles et du fil, souvent pour la première fois.
Je me suis rendue compte que j'avais des choses à en dire, car il m'a semblé que ce n'était pas seulement important pour moi.
Je me suis rendue compte aussi, qu'au moins une génération est passée entre celles qui cousaient obligatoirement - et pas forcément avec plaisir - et ceux qui, avec une curiosité fraîche et neuve, découvrent ce geste et ce qu'il apporte, entraîne, fait naître en soi.
J'apprends donc à des foules d'enfants ou de plus grands à coudre à la main, et ai la surprise émerveillée de les voir souvent s'y plaire, à tel point qu'ils veulent rester, continuer, même quand c'est fini.
Ou bien, les mamans qui décident de prendre le temps d'un atelier et qui murmurent dans un soupir : "... comme ça détend, la couture... !"
Ah le bonheur.
En général, on fait ça dehors, sur la pelouse, sous les arbres. Certains enfants cousent, vont courir 5 minutes, puis reviennent coudre. D'autres ne décrochent pas jusqu'à la fin. Demandent si on reviendra.
Certains disent que ça ne les intéresse pas, et certains de ceux-là finissent par se laisser tenter quand même.
Des yeux brillent quand je sors les rubans.
Filles et garçons, mélangés, autour de la table, jouent à qui ne se trompera pas en passant le fil
dessus / dessous...
... non mais vous y croyez, vous ? quel bonheur.
et pour ceux que ça intéresserait, le nom de ma page Facebook, c'est "je couds, tu couds, on coud des liens entre nous".