nouveau ruisseau bucolique
Cette semaine, j'ai suivi un nouveau ruisseau: la Morte Parence. Oui, son nom est un peu bizarre, et après l'avoir longé pendant des heures je me demande s'il n'a pas été appelé comme ça parce qu'il semble stagner : son cours est très, très lent.
Je n'ai pas trouvé sa source, qui semble être sur un terrain privé et non-accessible. Voilà le point le plus près: à cet endroit, il est caché sous une voûte de feuillages, et même s'il borde une petite route, il faut vraiment le savoir pour le trouver!
Ensuite je l'ai retrouvé ici, près d' un groupe de maisons. Il passe sous une autre route minuscule.
Il passe même deux fois dessous. C'est incroyable comme les ruisseaux font des méandres, serpentent, se promènent.
Quelques centaines de mètres plus loin, il a changé d'allure, canalisé entre deux rives bien droites. Ses eaux deviennent brunes ... conséquence sans doute du fait qu'il coule si lentement.
Plus loin, j'ai fait fuir un groupe de perdrix, et entendu divers "ploufs"; il n'est pas large ici, et les arbres sont été coupés sur les berges ... mais la faune est bien là, tant mieux!
En arrivant à Savigné l'Evêque, je découvre le ruisseau très accessible: comme il traverse la commune, celle-ci a voulu en faire un atout. Du coup, je peux le longer très longtemps. Super agréable!
Un pont, une cabane en bois, des nénuphars.
Dans le bourg, le ruisseau est bordé de cabanons et d'anciens lavoirs privés, construits au bout des jardins de maisons.
Là, c'est le lavoir du village.
Et tout au bout, la Morte Parence se glisse dans le parc de la Villa des Arts, vous savez, cette magnifique propriété où j'ai exposé, l'année dernière, mes robes suspendues dans une tonnelle ...
La prochaine fois, j'irai retrouver le ruisseau là où il se jette dans ... un autre ruisseau, la Vive Parence, de l'autre côté du bourg.
Promis, je vous montrerai.
En attendant, vous pouvez retrouver d'autres balades et d'autres photos sur ma page Facebook Isabelle Strutz.